Cette problématique a été proposée lors du bac L de 2012, et nous allons vous fournir un résumé de la manière dont elle peut être traitée en s’appuyant à la fois sur Marx et sur Nietzsche qui ont eux-mêmes planché sur la question.
Corrigé du bac L philo 2012
En soi, le travail permet d’obtenir un salaire, qui nous donne l’opportunité de vivre en société, d’avoir un logement, avec tout ce que cela comporte, mais aussi de s’alimenter. Cependant, il peut être considéré comme une contrainte, selon laquelle il n’y aurait rien d’autre à gagner que la survie.
La Grèce Antique, philosophiquement parlant, condamne le principe de travail, puisqu’elle le considère comme une forme d’esclavage, qui nous prive de notre liberté. Nietzsche de son côté le considère comme « la meilleure des polices », dans le sens où il nous discipline de force, et où il peut empêcher l’épanouissement.
En revanche, selon Marx, le travail peut apporter aussi bien à soi qu’à la société dans le sens positif du terme. C’est selon lui ce qui différencie l’être humain de l’animal. Il est également source d’une véritable affirmation pour l’homme, qui peut alors y trouver un épanouissement personnel. Selon Bergson, il s’agit également d’un moyen de gagner sa liberté.
En bref, ce sont deux points de vue contradictoires, cependant, le simple fait de gagner sa vie ne rend pas forcément heureux à proprement parler. Pour cela, l’homme a également besoin de s’affirmer dans sa vie personnelle, et cela, le travail ne peut pas le lui faire gagner.
C’est donc en s’appuyant sur Marx et Nietzsche principalement que l’on peut régler cette problématique du travail en lui apportant la thèse et l’antithèse, base de toute dissertation philosophique. Cependant, il s’agit cependant d’un résumé, et il sera à vous d’étayer davantage ces idées, avec d’autres citations par exemple.