Le langage est également un sujet phare en philosophie, et ce sont les bacheliers littéraires de 2009 qui ont eu la lourde tâche de s’atteler à cette dissertation. Ici, ce sont des notions telles que l’inconscient, le langage et la pensée qui sont sollicités, au travers de travaux comme ceux de Descartes, de Freud ou de Hegel pour n’en citer que quelques uns.
Le rapport entre la pensée et le langage
Il est nécessaire de commencer par mettre en avant le fait que le langage découle d’une pensée. Lorsque l’on décide d’utiliser ce mode de communication, c’est justement pour transmettre quelque chose que l’on a pensé et que l’on souhaite exprimer, dans sa manifestation consciente bien sûr. De plus, lorsque l’on émet une parole, on commence d’abord par la penser. De ce fait, on peut en déduire que les mots sont uniquement générés par la pensée.
Cependant, il faut également tenir compte du fait que le langage a des limites. Le langage n’est pas uniquement verbal dans un premier temps, et cela peut avoir des répercussions sur le message émis. Ainsi, une émotion que l’on souhaite dissimuler peut parfaitement être comprise par le langage du corps ou toute autre forme de communication non verbale par exemple. Freud nous rappelle également le concept du lapsus, un mot émis de manière inconsciente, qui peut trahir quelque chose que l’on a pensé mais que l’on ne voulait pas communiquer. De plus, on peut parfois passer à côté de la signification exacte d’un mot, et ainsi, ne pas faire passer le message de la manière désirée.
Enfin, on peut aussi considérer le fait que la pensée se fait elle-même avec des mots. C’est une théorie soutenue par Hegel. Cependant, le récepteur ne comprendra peut être pas aussi bien que prévu le message émis, du à une perception différente du langage.