La pensée est un concept qui a été tout particulièrement abordé par Descartes, d’où provient la fameuse citation « je pense donc je suis« . Cette notion est donc à même de justifier l’existence de l’homme en tant que tel. La liberté est définie de son côté par le pouvoir d’agir comme on l’entend, en tant qu’être humain doté d’une conscience. La pensée est-elle supposée subir des règles ?
Où commence et s’arrête le droit à la pensée ?
La liberté de penser fait appel, non pas à sa capacité physique ou psychique à le faire, mais plutôt à ce que la morale autorise ou non. Quels sont donc nos limites en matière de pensée ? Pouvons-nous réellement avoir une maîtrise de ce que nous pensons, afin de pouvoir se conformer aux moeurs ou à la morale ?
A priori, la liberté de penser n’a pas vraiment de limite, sachant qu’elle est déterminée par celui qui pense. Les capacités à le faire sont donc les mêmes pour chacun normalement, et selon Descartes, la volonté serait infinie, contrairement aux facultés. L’imagination joue aussi un rôle déterminant dans notre pensée. De plus, le rêve peut être considéré comme une manifestation consciente d’une pensée inconsciente, peut-on avoir un ascendant sur notre subconscient ? A priori non, de ce fait on peut considérer que la liberté de penser est prise d’elle-même, par notre esprit.
Cela étant, ce qui peut limiter notre liberté de penser est relatif à la société dans laquelle nous vivons, à ses règles et à ses tradition. Ainsi, dès le plus jeune âge, c’est par le biais de l’éducation que l’on peut maîtriser la pensée, et lui donner ses limites. De plus, on se base généralement sur des principes qui existent pour penser, ainsi, sa limite serait-elle celle du possible ?