Pour résoudre ce sujet de philo proposé à la filière ES en 2009, il faut tout d’abord se concentrer sur la nature des échanges. On peut tout d’abord partir sur une thèse et une antithèse relatives à l’économie et à l’échange entre les pays. Puis pour une troisième et dernière partie, on peut se concentrer sur des formes d’échange différents, permettant d’apporter d’une autre façon.
Les trois parties de cette épreuve de philo ES 2009
On peut débuter la dissertation sur une analyse des avantages relatifs aux échanges. On peut considérer que pour combler nos besoins vitaux, l’échange n’est pas à même d’être supprimé. De plus, Montesquieu considérait que le fait qu’il échange des liens économiques entre les pays ne pouvait apporter que la paix entre ces derniers. Les échanges, selon Aristote, sont également une source de profit, celui-ci estimait aussi qu’une idée de justice était induite par ces derniers.
Cependant, les échanges ont aussi leurs inconvénients. Tout d’abord on peut estimer que les liens qu’ils induisent ne sont pas durables dans le temps, uniquement intermittents, et relatifs à un besoin plus qu’à un lien. C’est une théorie qui est soutenue par le philosophe Adam Smith. C’est le commerce qui prévaut dans ces échanges, et celui-ci est relatif à l’argent, quelque chose qui pervertit, et qui réduit le travail à une marchandise. Tocqueville ajoute également la notion de matérialisme qui nait de ces échanges. L’argent n’est alors plus un moyen de faire les choses, mais une fin en soi.
Mais les échanges sont aussi d’autres natures, et ce sont probablement ceux-ci qui sont indiscutables dans le réel gain de l’échange. Personnellement, en tant qu’être humain, on échange avec notre environnement dans le but d’assurer notre survie. De plus, on peut également échanger entre cultures, ce qui a pour but de rechercher de nouvelles vérités et théories, conditionnées par l’environnement de chacun. L’échange permet aussi de faire rester les idées et la culture en général.